Frédéric Stucin flashe pour Sosyland

Texte en attente, Merci !

Texte en attente - Merci !

Nous arrivons enfin à nous mettre d’accord sur une date pour la prise de vue.

Ce sera chez Michèle, et avec une équipe TV. Pas pour moi, mais pour Michèle la TV, bien sûr.

Je m’installe dans une des pièces.

Michèle arrive, sans avoir eu le temps de déjeuner (il est près de 15H30).

Ah, le rythme de la télé….

Elle enfile une robe rouge, se maquille, sourit à l’objectif, et j’ai l’impression d’être à Los Angeles.

La caméra tourne, je prends des photos, Michèle reste
concentrée.

Tout en jouant devant moi, elle répond aux questions de la journaliste.

C’est dans la boite, c’est presque trop facile avec elle.

Karine ne vit pas à Paris, mais gentiment, elle se propose de venir me voir pour réaliser la photo.

Elle en profitera pour chiner dans les magasins… Parfait, je lui donne la … mauvaise adresse, ça commence bien.

Heureusement, Karine est une personne adorable et ne se plaint pas de la marche forcée que je lui impose...

même si la température se rapproche dangereusement du zéro.

Toujours dans le même appartement, connu de bien d’autres, Karine se prépare et on commence.

Les flashs partent, Karine est très professionnel et n’explosent (presque) jamais de rire.

Au final, après plusieurs expressions, je choisis cette image où elle se remet une mèche de cheveux, un moment d’absence, un très beau moment photographique.

RDV était pris un samedi, avec Olivier Sorel et Stéphane Sagas. Ce n’est plus possible la veille (priorité pour un autre reportage), on décale au dimanche et je vais chercher Stéphane à la gare St-Lazare, puisqu’il fait un détour pour me voir.

Scooter, visite de Paris express et nous voilà dans les locaux pour réaliser le portrait. Enfin, après que j’ai pu vaincre une serrure récalcitrante…. Stéphane se prête bien au jeu, sérieux, hilare, sourire, charmeur, il me sort toute la palette de son talent.

Clic clic, hop c’est dans la boite assez rapidement. Réunion de famille chez moi, je dois écourter la rencontre et je le dépose Porte de Versailles (tout en risquant l’accident, tout ça pour montrer la
rudesse des rues parisiennes) où il doit rencontrer Marc Gallier et Alain Robin au salon Equip’Hotel.

La rencontre est finie, la photo est superbe.

A la cérémonie de la remise des Césars, les lauréats n’oublient jamais de nous présenter les rééls acteurs de l’aboutissement d’un projet et de son succès, à savoir une équipe.

Les écrivains également, aiment dédier leurs ouvrages aux personnes à qui ils reconnaissent une importance féconde et structurante à leur coté.

Le psychologue Jacques Salomé, l’évoque quant à lui, sous le terme de « stimulations » de ses proches, sorte de provocation intellectuelle à rebondir et continuer.

Les secrets de l’oeil, du flash et de la sensibilité artistique de Frédéric Stucin, ne résident-ils pas dans leur vocation à stimuler le large public mais aussi les artistes de Sosyland eux-mêmes ?

La démarche artistique et positive, de cette galerie de portraits n’est-elle pas une stimulation à connaître et rencontrer l’un ou l’autre…A se familiariser avec l’univers de Sosyland ? A voir à travers ses ‘geules’ des artistes marqués et trempés dans la sueur de leur passion, des heures de répétitions et de concerts…

Stimuler aussi, les artistes de Sosyland, eux-même, gourmands d’encouragements, comme une énergie positive à la création ?

Flasher Frédéric Stucin, pour vous, était un désir savoureux. Oui, pour vous présenter ce membre honoraire de Sosyland et cet intrépide conducteur de scooter !

J’ai été très heureux de rencontrer cet homme doux et discret. Cet audacieux et si professionnel.

La force de la création réside dans l’élan qu’elle génère et le sujet qu’elle créé.

Frédéric l’impose !

Le studio n’en n’est que le support…

Celui de Frédéric est à l’arrache.. dos au balcon, fenêtres grandes ouvertes (lumière du jour obligatoire) et une toile au cœur d’un appart d’amis sympa en plein chantier de rénovation …

Étonnant, non ? Trop fun en tout cas ! Et bravo Frédéric !

Marc Kevin : Dans cette appart du 11ème, Marc est arrivé avec
différents costumes de scène. Parfait, il n'y avait qu'à choisir. Une
veste bleue d'abord (qui a appartenu à Claude François, Marc est dans
le détail important qui fait mouche) et puis une blanche, qui a pris
très bien la lumière de mon flash. "Claude ne sourit jamais sur les
photos", très bien soyons sérieux lui ai-je dis. Marc a l'habitude des
flashes, donc c'est allé très vite. Une pose avec la main, un regard
fuyant et un plus appuyé et le personnage était là, bien présent qui
me donne une très très bonne photo.

Viana Deliu: j'arrive chez elle en banlieue et ... elle n'était pas
prête du tout ! Nous avons donc pris un café avec un de ses amis.
Lorsqu'elle a été prête, nous avons commencé et Viana n'arrêtait pas
de rigoler, pour un oui ou pour un non.... c'était agréable, toute
cette simplicité et ce jeu. Mais je voulais aussi une photo bien
sérieuse et après plusieurs fou rire généralisé, elle me l'a donné.
Une expression mélancolique très belle, proche, je trouve de la
mélancolie des films d'Almodovar. Malgré tout son côté baroque, et
donc proche de Victoria Abril, même si cela peut surprendre de cette
actrice. Mais on est dans une photo posée, on joue d'autres
personnages, ce qu'a fait Viana à la perfection.

Cyril : Il vit à côté de Floriant, donc on en a profité pour faire la
prise de vue le même jour. Cyril et arrivé avec ses enfants qui ont
été vraiment très sages. Malgré Floriant qui faisait le pitre derrière.
Cyril a assuré et a su jouer le personnage à la perfection, tantôt
sérieux, tantôt hilare.. Un regard distant, un souriant, Cyril a su
jouer Cauet tout en restant lui-même, tout en finesse. Un vrai bonheur
de photographe.

Joel : C'est chez lui que s'est déroulé la prise de vue, dans un trou
de son emploi du temps bien chargé. On a commencé par des photos de
lui en salopette et nez rouge. Mais finalement, on s'est aperçu que quelque chose clochait et il m'a proposé de changer de costume. Un t-shirt rose, un cuir et nous voilà plongé au coeur des émissions de Canal+
lors du faux journal de Coluche. Il n'y avait plus rien à faire d'autre que de déclencher, de faire différentes grimaces coluchiennes
et hop, la photo est venu tout de suite. Un régal.